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Scarlett et Novak

Cie Vladimir Steyaert

 10.04

 Le Théâtre

Spectacle numérique à partir de 12 ans

Toute ta vie est là-dedans

Novak court. Il est poursuivi par deux hommes qui veulent lui voler son téléphone. Son précieux téléphone abrite Scarlett, une Intelligence Artificielle qui sait tout de la vie de Novak. Elle connaît ses moindres secrets, elle répond à chacune de ses demandes. Mais les deux assaillants rattrapent Novak et lui volent le téléphone. Exit Scarlett. Le voilà seul, désemparé, complètement perdu…

La nouvelle création de Vladimir Steyaert adapte le texte percutant d’Alain Damasio, qui met en scène la dépendance d’un adolescent au monde numérique.

Aidé d’une jeune hackeuse, Novak va découvrir qu’il existe d’autres réalités en dehors des écrans. Cette dystopie qui nous renvoie à notre quotidien alerte avec force sur certains pièges des nouvelles technologies. Mais au-delà de l’aliénation numérique, ce conte d’aujourd’hui nous invite surtout à interroger nos désirs d’avenirs.

Alain Damasio

Le technococon est une sphère cajolante qui nous choit et qui parfois nous fait du bien.
Le technococon nous protège et nous abrite, mais sa sphère nous enferme aussi.
Le fait d’éclipser par la technologie le rapport aux autres peut être agréable.
C’est sans doute ce qui explique le succès du technococon chez les ados, à un âge où se confronter à autrui s’avère difficile.
Le technococon est un piège doux et serein.
On ne sent pas de suite ce qu’il a d’aliénant.

La notion de technococon est imagée.
J’ai le sentiment qu’on s’est lentement inséré dans une espèce de chrysalide de fibre optique et qu’on interface le monde essentiellement par le smartphone, les écrans et les laptops.
On dispose de tout un ensemble de services, d’applis et de technologies qui conjurent le rapport direct au monde.
Désormais, nous n’avons plus besoin d’être confrontés directement à autrui. On peut passer par la visio, par des messageries ou encore par l’écrit au lieu d’être à la voix.
Il existe aujourd’hui plein de stratégies de contournement du rapport humain rendues possibles par ces technos.
C’est pareil pour le rapport au monde et dans la construction du rapport à soi.

10.04 · 20:00

Le Théâtre, place Communale, La Louvière

durée : 1:00

€ 19 · 15 · 10 · 5 · Article 27

Mise en scène, scénographie et adaptation : Vladimir Steyaert · avec : Ariane Courbet et Emile Faure et la participation de Louis Bonnet, Naïm Bakhtiar et Félix Villemur-Ponselle · création vidéo et univers informatique : Camille Sanchez · création Lumières : Yann Loric · création sonore : Jean-Christophe Murat · création matières vidéo 3D : Julien Soulier · costumes : Isadora Steyaert-Sébire · régie son : Colin Gagnaire · régie Lumières : Elsa Jabrin · construction décor : Ateliers de la Comédie de Saint-Etienne · diffusion : Jean-Luc Weinich - Bureau Rustine

Production : Compagnie Vladimir Steyaert · coproduction : La Comédie de Saint-Etienne, CDN, Théâtre Nouvelle Génération-CDN de Lyon, Théâtres en Dracénie, scène conventionnée-Draguignan, Carré Sainte-Maxime · avec le soutien de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, du Fonds [SCAN], du Département de la Loire, de la Ville de Saint-Etienne, du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques, D.R.A.C. et Région SUD, du Dispositif d’insertion professionnelle de l’ENSATT Spectacle répété à la Friche Belle de Mai, à la Comédie de Saint-Etienne, au Centre Culturel de la Ricamarie-Scène Conventionnée d’Intérêt National Art et Création et au Théâtre de Roanne

Au hasard...

Nocebo

les 30.11 et 01.12

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